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Témoignage de Marie Audoux, Fondatrice de la Fromagerie Marie

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”Je l’avais en rêve depuis bien longtemps 🤩”

Présentez-vous en quelques mots

Je m’appelle Marie, j’ai travaillé une vingtaine d’années dans les Arts et la Culture tout en étant une folle amoureuse des fromages, grâce à mon père qui m’emmenait, petite, dans les fermes.

Il y a quelques années, j’ai décidé de me lancer vraiment dans une reconversion totale et assumée, en me formant auprès des crémiers parisiens mais aussi de Seine-Saint-Denis. Cela m’a permis d’appréhender la future clientèle que je pourrais avoir dans la boutique.

Comment est née la “Fromagerie Marie” ?

La Fromagerie Marie, je crois que je l’avais en rêve depuis bien longtemps. L’idée était d’ouvrir une boutique qui me ressemble avec des fromages fermiers majoritairement au lait cru et de saison.

Il y a quelques années, au moment du Covid, le crémier pour lequel je travaillais m’a offert l’opportunité de faire des ventes à distance donc j’ai pu faire des ventes de fromage à Aubervilliers. Ce qui a confirmé l’appétence des habitants pour des fromages de qualité et de tradition. Aujourd’hui, ça fait 5 mois que la boutique existe et je crois qu’elle répond aux attentes des habitants des quartiers environnants.

Dans la boutique, on propose évidemment, majoritairement des fromages mais aussi des produits d’accompagnement : des charcuteries artisanales, du pain au levain naturel, des miels, des confitures de petits producteurs, des vins, des jus de fruits et même, des glaces artisanales.

Pourquoi “Fromagerie Marie” ?

Alors pour le choix de l’entreprise comme pour le logo, les choses ont été assez simples. Puisque dans “Fromagerie”, il y a “Marie”. On a juste détaché les lettres de Marie avec le graphiste, et puis moi, je me plais à en rire avec la clientèle. Mais Marie est l’anagramme d’aimer, donc je m’évertue à faire aimer les fromages. 

Comment choisissez-vous vos producteurs ? 

Le week-end, je suis toujours dans une ferme et ça depuis bien longtemps. J’ai repéré des producteurs qui m’intéressaient. Maintenant, tout l’enjeu est de les faire venir à Paris. Pour ça, je passe, comme beaucoup de mes confrères, par des revendeurs, qui eux, peuvent centraliser la commande. Mais mon cheval de bataille, le plus possible, est d’être en direct producteur.

Ce qui va guider mes choix, c’est la qualité de leur travail, le respect des bêtes, de la nature, mais aussi de leurs collaborateurs dans les fermes. Évidemment, aussi la qualité gustative des produits, c’est pour ça aussi que je privilégie plutôt le lait cru au lait pasteurisé. Puis enfin, celui qui travaille dans le respect des saisons.

Quelle est votre relation avec La Miel ?

Je travaillais sur la préfiguration d’un café culturel, donc La Miel m’a aidé à réfléchir à un modèle de partenaire, un modèle économique. Ce café culturel a vu le jour, La Miel a continué à m’accompagner dans le pilotage de cette structure. Puis, quand j’ai décidé de changer de voie, tout naturellement, je suis retournée voir mon conseiller à La Miel, Julien Coornaert. Et là, on a recommencé le même travail mais autour d’un projet de fromagerie. On a travaillé le prévisionnel, le business plan, à réfléchir à des voies de développement… 

Pourquoi devenir entrepreneure ?

J’ai toujours été salariée pour développer les projets des autres, que ce soient des artistes solos ou des équipes artistiques. Avec le Café Culturel, c’est vrai que je me suis retrouvée dans un poste de Direction avec tout ce qui me plaisait, c’est-à-dire, une partie de travail administratif qui demande un travail d’écriture, de réflexion et un travail de relation publique. On va aller à la rencontre de potentiels partenaires et de collaborateurs. Et puis, un travail très concret, très physique.

Avec la multitude de tâches à faire, je me suis aperçue que cette polyvalence et la gestion assez libre de mon emploi du temps, c’était quelque chose qui me plaisait par-dessus tout.

Un moment, quand j’ai réfléchi à comment je pouvais me renouveler, évidemment, le fromage est venu avec force. Avec l’idée de pouvoir me reconvertir, je me suis dit que ma perspective, ce serait de vraiment ouvrir ma propre boutique.

Des conseils pour un.e futur.e entrepreneur.e ?

Contre vent et marée, de garder le cap. Également de ne pas hésiter à s’appuyer sur les autres et s’enrichir des retours d’expériences d’autres entrepreneurs. Et à s’appuyer sur son réseau personnel.